PUBLIC / PRIVE : TOUS ENSEMBLE LE 19 MARS 2019
Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.
Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.
Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer "Pour une école de la confiance" est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif sans faire la preuve de progrès.
Le gouvernement a présenté aujourd’hui aux organisations syndicales le détail de son projet de loi pour ce qui concerne les instances de dialogue social dans la Fonction publique.
La loi Blanquer dite de « l’école de la confiance » qui avait pour but essentiel d’abaisser l’âge de la scolarisation obligatoire à 3 ans est devenue un véritable fourre-tout au service du projet idéologique du gouvernement. La FSU y lit la volonté du Ministre de l’éducation d’imposer des transformations importantes tant dans l’organisation de l’École que dans les contenus à enseigner.
Des actes odieux ouvertement antisémites se sont multipliés ces derniers jours : tag du mot « Juden » sur la vitrine d’un restaurant Bagelstein, inscription de croix gammées sur le portrait de Simone Veil, sciage d’arbres plantés à la mémoire d’Ilan Halimi. La FSU condamne avec la plus grande fermeté ces actes violents.
Face aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, la Fonction publique a un rôle important à jouer. Sans les agent.e.s, qu’ils soient dans le versant de l’État, celui de la Territoriale ou de l’Hospitalière, les missions indispensables des services publics au service des usagers ne peuvent être rendues, l’isolement est renforcé et les inégalités grandissent.
Le gouvernement ne prend pas la mesure de l’exaspération des agent-es de la Fonction publique face à un pouvoir d’achat qui se dégrade et à l’absence de toutes perspectives de revalorisation salariale.
Les organisations syndicales CGC, CFDT, CFTC, CGT, FA FP, FSU, Solidaires, UNSA représentatives de plus de 5 millions d’agent-es, s’inquiètent de l’avenir promis à la Fonction publique par le gouvernement et lui demandent d’entendre leurs revendications.
Le gouvernement a décidé de reprendre à son compte la proposition de loi de Bruno Retailleau adoptée au Sénat le 23 octobre 2018 visant à « prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs ». Alors que la France dispose d’un arsenal législatif déjà des plus répressifs, ces nouvelles mesures si elles étaient votées porteraient gravement atteinte aux libertés publiques de toutes et tous.
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé devant la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale qu’il y aurait un maintien de tous les rectorats et de tous les recteurs.