Du 17/09 au 22/10, à l’initiative d’une vingtaine d’associations (ATTAC, FCPE, Ligue des Droits de l’Homme…), syndicats de salariés (CGT, FSU, Confédération Paysanne…) et partis politiques (Europe Ecologie les Verts, Parti de Gauche…), le Forum Social de Chambéry proposera durant un mois des moments festifs, des temps d’échanges et d’éducation populaire et des débats publics autour du thème de la jeunesse et de la précarité.
Les classes moyennes et
populaires ont désormais le même
horizon ; emplois précaires, baisse
des salaires, renchérissement des
dépenses de base c’est-à-dire
santé, logement,
alimentation.
Au-delà de cette réalité
partagée, l’INSEE dans son
« rapport sur les comptes de
la nation 2010 » fait un constat
accablant :
“C’EST CHEZ LES JEUNES
QUE LA PROPORTION DES
PAUVRES EST
LA PLUS ELEVEE”
Cette classe d’âge, plus que toute
autre frappée par la précarité,
se retrouve déclassée et aborde la
vie en société de façon inégalitaire.
Les projets de vie des étudiants,
des jeunes actifs, des privés d’emploi
sont plus que jamais tributaires
des origines et de la classe sociale
de leurs parents.
Ce FSL veut favoriser
la rencontre, la réflexion et la transmission de connaissances, de
savoir-faire militants, dans le cadre d’un fonctionnement non hiérarchisé et festif.
Tous ensemble, travaillons à une réelle convergence des préoccupations
sociales et des propositions politiques, dans l’échange, avec la
participation de militants qui oeuvrent à la transformation sociale
et écologique de la société.
Face au repli sur soi, à la violence institutionnelle,
au triomphe des rapports de puissance et des
égoïsmes, il est temps d’affirmer que d’autres choix
sont possibles, qu’un autre monde est à construire :
des emplois rémunérés à hauteur des qualifications
et des diplômes, le droit pour chacun de vivre
décemment, un autre rapport à la consommation et
à la création de richesses, une croissance au profit
du plus grand nombre qui soit respectueuse de notre
planète, une société solidaire, écologique, démocratique et laïque refusant la marchandisation de l’ensemble des activités humaines.
Dans cette société basée sur le toujours plus et la
concurrence de tous contre tous, la débrouille individuelle ne suffit plus. En Grèce, en Espagne, des
« indignés » nombreux et déterminés refusent de
payer la note des folies du casino mondial, présentée
à tous les peuples de l’Union Européenne par des gouvernements
aux ordres de la finance capitaliste.